Le Merzer

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Le Merzer
Le Merzer
La chapelle Saint-Yves.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes Leff Armor Communauté
Maire
Mandat
Laurence Corson
2020-2026
Code postal 22200
Code commune 22150
Démographie
Gentilé Merzerien, Merzerienne
Population
municipale
961 hab. (2021 en diminution de 1,64 % par rapport à 2015)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 36″ nord, 3° 04′ 00″ ouest
Altitude 80 m
Min. 69 m
Max. 137 m
Superficie 12,63 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guingamp
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Le Merzer [lə mɛʁzɛʁ] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. Ses habitants sont les Merzeriens et les Merzeriennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes Limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lanleff à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Merzer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59,2 %), terres arables (22,6 %), forêts (9,6 %), zones urbanisées (4,8 %), prairies (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia de Merzer vers 1330, Parrochia ecclesia Beate Marie de Merzera en 1380, Ecclesia du Merzer fin du XIVe siècle, Le Merzer en 1485[14], Merzet en 1516, Le Merzec en 1630[15].
En breton : Ar Merzer[14],[15].

Le Merzer est une transcription bretonne du latin martyrium (église dédiée à un martyr). Une ancienne chapelle du quartier du bourg est dédiée à saint Barthélémy, dont la légende prétend qu'il fut écorché vif, n'est sans doute pas un hasard. Jouxtant la chapelle, une parcelle est dite Tossen-Barthélémi, « la butte de saint Barthélémy »[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Sous l’ancien régime, Le Merzer appartenait à l’évêché de Tréguier et au comté du Goëlo.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Les guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux Morts porte les noms de 69 soldats morts pour la Patrie[16] :

  • 57 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 12 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1876 1884 Yves Louis Monjaret   Cultivateur
1884 1887 Jean-Marie Turban   Cultivateur
  1936 Jacques François Monfort   Cultivateur
mars 1977 mars 1989 François Le Danzevet   Agriculteur
mars 1989 janvier 2005
(Démission)
Jean Mordelet SE /
janvier 2005 mars 2008 Yves Kergus DVD /
mars 2008 En cours Laurence Corson SE Enseignante
Conseillère départementale du canton de Guingamp (depuis 2015)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

En 2021, la commune comptait 961 habitants[Note 2], en diminution de 1,64 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6899489289761 2221 0201 0001 052975
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9751 0191 0901 0231 1051 0981 1001 0801 034
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0451 010925818788700692666618
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
633608540700715799831836964
2017 2021 - - - - - - -
959961-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Notre-Dame des Sept-Douleurs (1885). Œuvre de l'architecte Le Guerrannic.
  • Le manoir du Traou (XVe – XVIe siècle) est bâti par la famille Le Bœuf (ou Le Beuf) à partir des années 1420, classé au titre des monuments historiques[21].
  • La chapelle Saint-Yves (XVIe siècle). Restaurée aux XVIIIe et XIXe siècles, inscrite au titre des monuments historiques[22].
  • Le manoir de Trohubert (XVe – XVIe siècle). Propriété de Jehan Le Roux en 1481.
  • L’ancien presbytère (1783).
  • Les fontaines de Bonne-Fontaines, de la Vierge et de Saint-Yves.
  • La chapelle du Paradi.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Alphonse Canoville(d) (1866-1947), militant SFIO, est mort au Merzer

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Le Merzer et Lanleff », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lanleff » (commune de Lanleff) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Lanleff » (commune de Lanleff) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Cotes d'Armor. Chasse-Marée - Ar Men. 1992.
  15. a et b Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  16. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Notice no PA00089329, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. Notice no PA00089328, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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